2016
Parasite
Scanner sur radiographie
A partir de radios abandonnées dans la rue, je me suis inspiré des corps étrangers, des parasites qui habitent un corps.
De la même manière que la ligne se décroche du fond pour créer un nouvel espace dans celui de la feuille, les mains envahissent des formes de vie humaines pour les habiter.
Ce geste d’appropriation, d’occupation reprend ma démarche lorsque j’ai ramassé ces documents médicaux par terre, abandonnés à côté d’une poubelle. Je les ai saisis, je les ai investis.
En jouant avec la transparence des radios, les mains viennent s’appuyer contre la vitre dans des zones libres, prêtes à accueillir un nouvel espace.
La forme imite, s’imprègne de l’espace pour un créer un nouveau qui ne paraisse pas étranger.