Kim Jong-Hyun est mort.

27 ans, un gamin cueillit au berceau par l’industrie, élevé en super star à la conquête de ses rêves et emporté par ceux-ci.

Alors je ne suis pas un journaliste ni une groupie connaissant la vie de ce jeune homme sur le bout des doigts mais beaucoup trop accro à la KPOP pour ne pas être triste.

Voilà, Kim Jong Hyun m’a vendu du rêve comme il en faut pour écarquiller les yeux, être admiratif et se sentir tout petit face à l’immensité du talent, de l’effort et de l’investissement qu’il faut insuffler dans ces projets pour qu’ils naissent.

Que ce soit avec le groupe SHINee ou sur un clip avec des tractopelles qui dansent, la perfection des performances m’a toujours saisi et insufflé une motivation immense à travailler plus.

Rêver, travailler donner au monde une énergie créative, du divertissement, de soi, du travail.

La dévotion, c’est quelque chose de nécessaire si on veut créer quoi que ce soit d’un point de vue artistique ou d’un point tout court.

Il a dédié sa vie à oeuvrer pour la musique, la danse et performer des concerts d’une grandeur éblouissante.

« J’étais complètement seul. »

Quand je pense à des stars mondiales comme lui à la vie volée par la célébrité, baignées dans une foule, accompagnées par tout un staff, il y a de quoi se sentir seul.

Je me demande… est-ce que les artistes qui font face au monde, au public ne sont pas finalement face à eux-mêmes, assujettis par leur propre tourment naissant dans la création ?

« C’est pour ça que c’était dur. Affronter le monde, et être devant les yeux du public. Pourquoi ai-je pris ces décisions ? C’est ridicule. »

Elle est belle la KPOP… elle restera mon addiction musicale au fond des oreilles mais une fois de plus ce qui se passe dans les studios des labels n’est pas uniquement fait de sueur et d’effort. Il est grand temps que cette fabrique à star change pour ne plus étouffer ces artistes dévoués.

Son nom et son oeuvre sont un gouffre qui manquera éternellement à la Pop coréenne et au monde entier.

Merci de me faire rêver et Adieu, Kim Jong Hyun.

Choi Hyuk / Pool AFP.